« On sera là« , la chanson de Jean-Jacques Goldman(Nouvelle fenêtre) composée pour le centenaire du Bleuet de France, association qui accompagne les anciens combattants, leurs familles, les pupilles de la nation et les victimes de terrorisme, et dont il est devenu l’ambassadeur, est un « message de reconnaissance envers ceux qui protègent la liberté« , a estimé mardi 11 novembre Pierre-Emmanuel de Laforcade, directeur du Bleuet de France.
« Pas de paix sans gardien, ni liberté sans soldat. », ainsi débute le message manuscrit que Jean-Jacques Goldman a adressé aux Français : « Nous avons peut-être eu tendance à l’oublier, mais l’actualité nous le rappelle dramatiquement chaque jour, il me semblait important de montrer notre reconnaissance envers nos armées, ses blessés et plus généralement avec toutes les forces de sécurité qui nous protègent au quotidien ». Et de conclure : « Je suis heureux et fier de pouvoir aider le Bleuet de France, qui accompagne ceux qui nous protègent et leurs familles ».

Ce texte est diffusé en parallèle de la publication du clip de la chanson On sera là : il révèle des images, en studio, de Jean-Jacques Goldman aux côtés des chanteurs Eloïz et Yvard.
« C’est un geste exceptionnel », de la part de l’artiste qui est « un vecteur de communication très important« , estime Pierre-Emmanuel de Laforcade. « Je crois que l’histoire de Jean-Jacques Goldman résonne profondément avec les valeurs du Bleuet, avec un père militaire et une mère réfugiée allemande« . « Il a aussi décidé de léguer l’intégralité des droits avec la volonté de faire un nouveau tube solidaire à la manière des Enfoirés« , poursuit le directeur de l’association.
Le Bleuet de France est une institution créée en 1925 pour œuvrer à la solidarité avec le monde combattant en distribuant des bleuets en tissu.
Il compte « 25 000 bénéficiaires, dont 15 000 blessés« , affirme son directeur. « Il faut se remémorer ce qu’il s’est passé hier et soigner les blessés d’aujourd’hui pour leur permettre de se reconstruire« , explique-t-il. « Les parcours de reconstruction sont des pèlerinages et nécessitent des financements et l’association finance cela« , conclut Pierre-Emmanuel de Laforcade.
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