« Les Musiciens », un film sur l’harmonie entre musiciens


Les Musiciens est un film écrit et réalisé par Grégory Magne, autour d’un projet musical aussi prestigieux que conflictuel : rassembler quatre Stradivarius pour un concert unique.

 

 

Astrid, interprétée par Valérie Donzelli, tente de réaliser un rêve familial en réunissant quatre virtuoses du violon. Mais les répétitions tournent rapidement au désastre à cause des égos de chacun, forçant Astrid à solliciter Charlie Beaumont, un compositeur retiré interprété par Frédéric Pierrot, pour sauver l’événement.

Ce film est une comédie dramatique sur les tensions humaines autour d’un projet musical ambitieux : il explore les dynamiques de groupe, les passions artistiques et la recherche d’harmonie malgré les conflits; un film qui mêle exigence musicale et humour de situation.

 

Dans ce film qui « se regarde aussi avec les oreilles », les interprètes jouent vraiment de leurs instruments : la comédienne Marie Vialle joue du violoncelle, Mathieu Spinosi est acteur et musicien, Emma Ravier est violoniste altiste mais débutante au cinéma, tout comme le concertiste Daniel Garlitsky. « Ils ont vraiment beaucoup bossé tous les quatre », assure Grégory Magne.

Le quatuor trouve enfin l’harmonie un soir de coupure de courant, en jouant ensemble le traditionnel « My girl », au coin du feu, dans une joie communicative.

 

Synopsis : Astrid Thompson parvient enfin à réaliser le rêve de son père : réunir quatre Stradivarius pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Mais Lise, George, Peter et Apolline, les quatre virtuoses recrutés pour l’occasion, sont incapables de jouer ensemble. Les crises d’égo se succèdent au rythme des répétitions. Sans solution, Astrid se résout à aller chercher le seul qui, à ses yeux, peut encore sauver l’événement : Charlie Beaumont, le compositeur de la partition.

 

 

 

 

 

 

Quelques images de l’avant-première avec le réalisateur Grégory Magne et l’acteur Frédéric Pierrot devant une salle comble et particulièrement réceptive !

 

 

Dans le monde, il reste quelque 600 Stradivarius sur le millier fabriqué par le luthier italien Antonio Stradivari, au XVIIe siècle. Ce sont des violons, des altos, des violoncelles d’une qualité souvent jugée inégalée et dont le prix témoigne d’une valeur incontestable.

En 2011, un violon Stradivarius, le Lady Blunt, a été vendu 15,89 millions de dollars, devenant l’un des violons les plus chers du monde. Tous ne sont pas achetés à ce prix, mais il est désormais très difficile pour un musicien ou pour des musées d’en acquérir.

« C’est devenu un objet de collection, de convoitise, qui a eu des conséquences sur la valeur économique de ces instruments, explique Jean-Philippe Echard, conservateur au Musée de la Musique et spécialiste des Stradivarius. Leur cote et leur prix a augmenté de manière très importante dès le milieu du XIXᵉ siècle et cela continue encore aujourd’hui. À tel point que ces violons sont devenus une forme de placement financier ».

L’altiste Antoine Tamestit joue depuis une dizaine d’années sur un alto Stradivarius, Le Mahler, qui lui a été prêté par la fondation suisse Habisreutinger en 2008. « A chaque fois que j’ouvre la boite, j’ai l’impression de sortir un chef d’œuvre, telle une œuvre d’art de Leonard de Vinci », déclare le musicien, l’œil toujours émerveillé par l’instrument.

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